Gabriel Sénac de Meilhan

L'Émigré

Publié par Good Press, 2022
goodpress@okpublishing.info
EAN 4064066082024

Table des matières


AVERTISSEMENT
L'ÉMIGRÉ.
PRÉFACE.
L'ÉMIGRÉ.
LETTRE PREMIÈRE.
LETTRE II.
LETTRE III.
LETTRE IV.
LETTRE V.
LETTRE VI.
LETTRE VII.
LETTRE VIII.
LETTRE IX.
LETTRE X.
HISTOIRE
LETTRE XI.
LETTRE XII.
LETTRE XIII.
LETTRE XIV.
LETTRE XV.
LETTRE XVI.
LETTRE XVII.
LETTRE XVIII.
LETTRE XIX.
LETTRE XX.
LETTRE XXI.
LETTRE XXII.
LETTRE XXIII.
LETTRE XXIV.
LETTRE XXV.
LETTRE XXVI.
LETTRE XXVII.
LETTRE XXVIII.
LETTRE XXIX.

AVERTISSEMENT

Table des matières

On ne doit pas perdre de vue que les lettres qui composent ce recueil ont été écrites en 1793. La plupart des tableaux et des sentimens qu'elles renferment sont relatifs à cette époque affreuse et unique dans l'histoire. La sombre horreur qui régnait dans les esprits, semblait ne permettre alors aucune conjecture favorable. Un système de modération a succédé au plus barbare régime, et pour la seconde fois Rome a vu un général, maître de l'Italie, se contenter d'un tribut, lorsqu'il pouvait livrer sa capitale au pillage. Le sang eût coulé dans Rome en 1793, le sanctuaire eût été profané et les monuments les plus précieux détruits. Royaliste ou Républicain, tout ami de l'humanité doit applaudir à un changement de système qui épargne la vie des hommes, et les victimes errantes de la Révolution doivent peut-être en attendre l'adoucissement de leur sort.

L'ÉMIGRÉ.

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PRÉFACE.

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L'ouvrage qu'on présente au public est-il un roman, est-il une histoire? Cette question est facile à résoudre. On ne peut appeler roman, un ouvrage qui renferme des récits exacts de faits avérés. Mais, dira-t-on, le nom du marquis de St. Alban est inconnu, il n'est sur aucune des tables fatales de proscription; je n'en sais rien; mais les événemens qu'il raconte sont vrais, et l'on a sans doute eu des raisons pour ne pas mettre à la tête de ce recueil de lettres, les véritables noms des personnages. S'il paraissait une description du tremblement de terre de la Calabre, par un homme qui s'en dirait témoin oculaire, et qu'il rassemblât le tableau de toutes les circonstances de cet horrible bouleversement, et la fidelle peinture des terreurs, des angoisses, des souffrances des malheureux habitans de cette contrée, dirait-on que c'est un roman, parce que l'auteur n'en serait pas connu? Il en est de même de l'Emigré, tous les malheurs qu'il raconte sont arrivés. A-t-il été reçu avec le plus touchant intérêt par une famille illustre d'Allemagne? Un grand nombre d'Emigrés a été favorablement accueilli dans plusieurs pays, par des gens humains et généreux. A-t-il été amoureux? Il me semble que rien ne choque moins la vraisemblance, et j'aimerais autant qu'on mit en question si un homme a eu la fièvre. Un poëte tragique à qui l'on demandait au commencement des scènes sanglantes de la Révolution, s'il s'occupait de quelque ouvrage, répondit: la tragédie à présent court les rues. Tout est vraisemblable, et tout est romanesque dans la révolution de la France; les hommes précipités du faite de la grandeur et de la richesse, dispersés sur le globe entier, présentent l'image de gens naufragés qui se sauvent à la nage dans des îles désertes, la, chacun oubliant son ancien état est forcé de revenir à l'état de nature; il cherche en soi-même des ressources, et développe une industrie et une activité qui lui étaient souvent inconnues à lui-même. Les rencontres les plus extraordinaires, les plus étonnantes circonstances, les plus déplorables situations deviennent des évènements communs, et surpassent ce que les auteurs de roman peuvent imaginer. Un joueur, homme d'un grand sang froid, se contentait de dire à l'aspect des coups les plus piquants; cela est dans les dés: on peut dire de même au récit des plus singulières ou tragiques avantures, cela est dans une révolution. Je n'en dirai pas d'avantage sur cet ouvrage; s'il intéresse, je n'aurai pas eu tort de le publier, s'il produit un effet contraire, j'emploierais en vain tous les raisonnemens pour m'en justifier.

L'ÉMIGRÉ.

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LETTRE PREMIÈRE.

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La Cesse de Loewenstein
a
Melle Emilie de Wergentheim.

Le .... Juillet 1793.

Enfin vous voilà, ma chère Emilie, débarrassée des Français. Que je vous ai plaint pendant que vous étiez sous leur domination, et combien j'ai craint pendant le siège pour ma tendre amie, pour tout ce qui l'intéresse. Que de fois je me suis réveillée la nuit en sursaut, les yeux remplis de larmes! Enfin je respire, Emilie est hors de tout danger, et se porte bien; elle est à présent au milieu des fêtes, et le bruit du canon est remplacé par le son des instrumens. On dit que le roi de Prusse a été reçu comme un dieu descendu du ciel pour le bonheur des humains. C'est votre libérateur, et je défie aucun de ses sujets d'avoir autant que moi d'attachement pour sa personne. J'ai pensé dire d'amour, car on emploie ce terme pour les rois comme pour Dieu; mais le roi de Prusse, d'après ce qu'on en dit, serait homme à prendre une femme au mot. Je ne pourrai pas d'ici à quelques jours aller embrasser mon Emilie, mon oncle doit revenir ce soir, et son retour est déterminé par une circonstance singulière, dont je vous ferai part demain. Adieu mon aimable Emilie. Le frère de Jenny, qui part pour Mayence, ne me donne pas un quart d'heure de plus, pour vous faire un récit intéressant, et me livrer à tous les transports de ma joie. Je vous embrasse mille fois du plus profond de mon cœur que vous remplissez entièrement.

LETTRE II.

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La Cesse de Loewenstein
a
Melle Emilie de Wergentheim.

Je vous ai promis de vous raconter une aventure extraordinaire, qui a fait revenir hier au soir mon oncle, avec un grand empressement, la voici dans la plus grande exactitude. Vous rappelez-vous, mon Emilie, d'avoir lû dans les romans de chevalerie, la rencontre imprévue d'une jeune princesse et d'un chevalier. La Dame se promène dans une forêt, et tout à coup, un grand bruit d'armes, de chevaux se fait entendre; les écuyers s'avancent pour en savoir la cause, et ils trouvent un jeune Chevalier que des brigands discourtois ont attaqué; ils se sont enfuis à l'arrivée des écuyers de la princesse, et le Chevalier est tombé au pied d'un arbre, percé de plusieurs coups. On s'empresse de le secourir, on bande ses blessures pour arrêter le sang, et le Chevalier est porté au château, où il trouve tous les secours que son état exige. Voilà précisément mon histoire. Mon oncle est arrivé avant-hier pour dîner. Vous voyez d'ici la réception, les empressements pour lui, et les caresses qu'il prodigue avec dignité et tendresse à sa Victorine; ajoutez qu'on lui apporte un paquet; on est attentif, il l'ouvre, et de là sortent, une étoffe des Indes, charmante, pour faire une robe à votre amie, et une autre, d'une couleur un peu rembrunie, pour la plus aimable et la plus indulgente des mères. Remercimens, effusion de reconnaissance; le dîner, ensuite conversation sur les affaires de la France. La nièce chante l'air favori de son oncle, et s'accompagne sur le piano-forté. De-là mon oncle dort, on fait silence, on ne parle que par signes, on marche sur la pointe du pied; il se reveille au bout d'une heure, et l'on profite du beau temps pour aller se promener dans ce joli bois où nous avons lû Verther. Vous voyez tout cela n'est-ce pas, mon Emilie; mais attendez, voici du nouveau. A peine étions-nous descendus de voiture pour nous promener à pied, que nous appercevons un jeune homme en uniforme rouge brodé d'or, qui était évanoui au pied d'un arbre; un domestique, aidé d'un paysan s'empressait autour de lui, et une espèce de charretier arriva, son chapeau plein d'eau pour la lui jeter sur le visage; une petite charrete attelée d'un cheval et remplie de paille, formait le reste du tableau. Ma mère, tout émue d'un tel spectacle, tira aussitôt son flacon de sel d'Angleterre, et mon oncle le lui fit respirer. Le jeune homme reprit ses sens, et nous regardant avec des yeux étonnés: où suis-je, dit-il, est-ce un rêve? Il pouvait à peine parler, mais des regards touchans nous peignaient sa reconnaissance de nos soins, et une sorte de plaisir à nous voir. Le valet nous dit que son maître servait depuis quelque temps à l'armée Prussienne, et que la veille, ayant été la nuit en détachement avec une trentaine de hussards, il était tombé dans une embuscade de deux-cents Patriotes. Ce nombre n'a pas effrayé mon maître, il s'est défendu avec un courage de lion; mais douze ou quinze de sa troupe ayant été tués, ou blessés dangereusement, ce qui restait a été fait prisonnier. Il nous ajouta que son maître, qui était cruellement blessé, avait eu le bonheur de s'échapper ainsi que lui, et qu'après avoir marché en toute diligence sur une des rives du Rhin, ils étaient parvenus à une barque de pêcheurs où ils s'étaient reposés quelques momens et que la douleur que ressentait son maître était si forte qu'il était obligé, pendant la route, de se tirer les cheveux pour ne pas s'évanouir. Les pêcheurs leur ayant dit que plusieurs détachemens de Patriotes s'étaient fait voir depuis deux jours dans les environs, et que la blessure de son maître ne lui permettant pas de se tenir à cheval, il n'y avait d'autre moyen pour les éviter que de traverser le Rhin dans leur barque, qu'ils avaient suivi ce conseil, et qu'ils étaient arrivés à la pointe du jour dans un petit village; mais la blessure de mon maître, ajouta le valet, exigeant un prompt secours, qu'il ne pouvait trouver dans ce lieu, il a fallu le faire conduire à un gros village qu'on nous a indiqué; en arrivant dans ce bois, il a été forcé par la douleur que lui causaient les cahots de la voiture, de descendre pour se reposer un instant, et il s'est trouvé mal. Mon oncle écoutait ce récit avec intérêt, ainsi que nous; il fit plusieurs questions à ce valet, et celle-ci entre autres: votre maître est sans doute un bon serviteur du Roi? Ah monsieur, repondit-il, c'est un fier Aristocrate, qui a manqué plus de dix fois d'être à la lanterne. Nous nous empressions autour du blessé qui avait peine à reprendre ses sens. Mon oncle paraissait touché, mais en suspens sur ce qui était à faire, lorsque le valet de chambre dit: c'est à l'épaule que monsieur le Marquis est blessé, et il souffre cruellement. A ces mots le visage de mon oncle s'épanouit: votre maître est un homme de qualité à ce que je vois, quel est son grade? Le valet de chambre lui apprend qu'il était major en second, que son père avait commandé un régiment, et que son grand père était mort au moment d'être fait maréchal de France. Je suis de ses terres, ajouta-t-il, et c'était un des plus grands seigneurs du pays. Vingt-six villages dépendaient de la terre de son nom, mais il n'y a plus de seigneurs à présent. Il avait deux châteaux superbes, des meubles, de l'argenterie, ah! fallait voir! tout cela a été brûlé, et cette enragée de nation a tout pris. L'intérêt de mon oncle croissait de moment en moment au récit de ces circonstances. Ma mère et moi nous nous empressions auprès du pauvre blessé pour le secourir. Son épaule gauche est fracassée, il souffrait infiniment, faisait des efforts pour vaincre sa douleur, et nous témoigner sa sensibilité à nos soins. Ma mère lui demanda où il comptait aller. A Francfort, dit-il, si je puis; mais cela était impossible, dans l'état où il se trouvait. On le lui représenta, et alors il dit, je vois un village à quelque distance d'ici, je vais tâcher de m'y rendre. Mon oncle regarda ma mère, qui l'entendit, et elle offrit au blessé un asile dans sa maison. Il se défendit quelque temps d'accepter ses offres, dans la crainte de l'importuner; mais mon oncle termina les débats en disant: faut-il faire de telles façons entre gens de qualité, monsieur le Marquis, ne m'auriez-vous pas accordé l'hospitalité dans un de vos châteaux, si je m'étais trouvé dans votre situation? Le Marquis lui répondit avec vivacité: qu'il aurait été empressé de le recevoir, et de lui rendre tous les services possibles. Il se défendit encore, mais ma mère lui fit tant d'instances, qu'il accepta. On le fit entrer dans la voiture, et nous revînmes au château. Le blessé occupe votre ancien appartement au bout du corridor, à droite. Il est là plus éloigné du bruit et auprès de la bonne Magdelaine, dont vous connaissez les talens pour soigner les malades. En voilà bien long; vous allez me dire: lorsqu'on commence un roman on doit faire le portrait du héros, et je vais me conformer à cette invariable coutume. Il s'appelle le marquis de St. Alban. Il est grand, bien fait, à ce que je crois, car souvent j'ai trouvé bonne grâce à des gens qu'on me disait n'être pas bien faits; il paraît avoir vingt-cinq à vint-six ans; ses cheveux sont blonds, ses yeux et ses sourcils noirs; sa phisionomie annonce de la vivacité et de la douceur; il porte un habit rouge brodé en or, avec des revers et paremens noirs également brodés, c'est l'uniforme des Gens-d'armes. Adieu, ma chère amie, donnez-moi de vos nouvelles.

LETTRE III.

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Melle Emilie
a
la Cesse de Loewenstein.

Je ne puis vous exprimer, ma chère amie, le plaisir que m'a fait éprouver votre lettre, il n'y a que votre présence qui eût pu le surpasser; mais elle m'en donne l'espérance, et mon cœur se livre tout entier d'avance à toutes les effusions de la plus tendre amitié. Si ma mère n'était pas malade, je serais déjà auprès de vous. Que de choses j'ai à vous dire après une aussi longue séparation! Je ne doute pas que vous n'ayez été, pendant tout le siège, plus inquiète, plus agitée que votre Emilie; ceux qui sont exposés aux plus grands dangers se familiarisent avec eux. L'espérance semble faire choix de toutes les chances favorables pour les mettre sans-cesse sous les yeux, et ses tableaux trompeurs procurent une sorte de sécurité. Quand on entend les premiers coups de canon, on frissonne; mais quand on en a entendu cent, et qu'on se trouve sain et sauf, ainsi que tout ce qui nous environne, on se fait à ce bruit et l'on se persuade que les coups qui suivent ne feront pas plus de mal. Il n'en est pas de même de ceux qui dans l'éloignement tremblent pour leurs amis; ils n'ont rien de sensible pour se rassurer; leur esprit erre dans une mer de craintes vagues, et chaque instant renouvelle leurs terreurs. Je crois être dans le vrai en vous disant, suivant ma méthode, cette analyse de nos sentimens; mais aussi, je me plais à me peindre des plus vives couleurs l'attachement de Victorine pour son Emilie, à l'exagérer s'il était possible. Toute ma famille partage l'empressement que j'ai de vous revoir; et j'ai embrassé de bien bon cœur ma petite sœur Caroline qui s'est écriée, au départ des Français, nous pourrons donc revoir l'aimable Comtesse! De tous les malheurs du pays, votre absence est celui qu'elle ressentait le plus: jugez de ce que devait éprouver sa sœur ainée! Je m'intéresse à votre héros blessé, et je le trouve bien heureux de vous avoir rencontrés. On dit qu'on renvoie les Français de plusieurs villes d'Allemagne; ces pauvres Emigrés sont bien à plaindre, et mon père a bien raison de dire qu'on est bien peu généreux à leur égard, et que leur fidélité et leur courage devraient leur attirer, ne fut-ce que par politique, les bienfaits, ou du moins la protection des souverains. Nous avons assez parlé depuis six mois de nouvelles; nos lettres étaient des gazettes, dans les tristes circonstances où nous étions: je ne veux plus parler que de nous: il semble que mon cœur ait été fermé tout ce temps. Combien j'ai de choses vous dire! Vous les devinez, vous les sentez, ma chère amie, parce que votre cœur est si pénétrant! On n'a jamais dit, je crois, un cœur pénétrant; mais l'esprit qui conçoit rapidement, et le cœur qui sent, devine avec une grande promptitude ne peuvent-ils pas mériter la même épithète; n'est-ce pas une véritable pénétration, que cette vivacité de votre ame qui vous fait concevoir tout ce qui se passe dans la mienne, vous met, en quelque sorte, à ma place, et vous fait saisir les plus légères nuances du sentiment qui m'affecte. Vous allez m'appeler métaphysicienne; mais tant que je suis claire, je ne regarde pas ce reproche comme une injure. D'après ce que je viens de dire de votre cœur pénétrant, j'ai tort quand je vous dis que j'ai beaucoup de choses à vous apprendre: vous les savez toutes. Les terreurs qui assiègent mon ame quand il est absent, quand il est au milieu des dangers, vous les éprouvez. J'ai vu un jour à Francfort chez un célébre escamoteur, qui faisait beaucoup de tours curieux, deux pendules qui n'étaient point montées; il en transportait une au fond d'une grande cour, et toutes les deux sonnaient en même temps, à un signal, une égale quantité de coups: c'est l'image de nos deux cœurs; le destin est l'escamoteur qui ordonne à l'une de nous de sentir, et l'autre cède à l'instant aux mêmes impressions. Si je l'ai bien compris, c'est à peu près là aussi l'harmonie préétablie de notre célèbre Leibnitz.

Je crois que le Marquis, que vous avez ramassé, doit se trouver, dans son désastre, bien heureux d'être ainsi soigné, dans un bon château, par de belles et illustres princesses. Ce début m'intéresse; dites-moi ses avantures, que son écuyer vous aura sans doute racontées en partie. Je suis bien aise qu'il ait de la naissance, cela lui vaudra l'intérêt de votre cher oncle, et les pauvres Emigrés ont besoin de tout le monde. Il y a quelque temps que nous lisions qu'un roi d'Espagne ayant perdu ses cheveux, il fût question de lui faire une perruque, et que le conseil, composé de Grands, s'assembla pour délibérer sur ce sujet; il fût décidé unanimement dans cette auguste assemblée qu'il fallait faire grande attention à ce qu'il ne fût employé que des cheveux d'hommes et de femmes de qualité. Nous nous regardames tous en riant, et il n'y eût pas un de nous qui ne songeât en cet instant à votre bon oncle. Pardonnez-moi cette plaisanterie, ma chère Victorine, je rends d'ailleurs toute justice à ses excellentes qualités. Adieu, adieu, écrivez-moi et faites mieux, venez. Je vous embrasse mille fois.

LETTRE IV.

Table des matières

La Cesse Loewenstein
a
Melle Emilie de Wergentheim.

Plutarque